Les fichiers scènes et objets 3D aux formats InShape (ISC et IOB) sont complétement compatibles entre les versions 1, 2 et 3.
ISC : extension fichier SCENE
IOB : extension fichier OBJET

InShape 2 et InShape 3 accepte l'import d'objet au format DXF
InShape 3 permet l'export au format DXF

Année 1995 :
InShape 2 (version bêta 0.6). Nouvelle version, nouveau programmeur.

Année 2001 :
Une nouvelle équipe indépendante décide de relancer le développement de ce logiciel pour une nouvelle version -> InShape 3.

Année 2003/2004 :
Sortie officielle de InShape 3.

Des applications destinées à créer des images de synthèse existaient déjà,  y compris sur Atari, mais l'usage "intuitif" de ces logiciels était souvent freiné par une interface "pour initiés" (contrôle par ligne de commande exclusivement et pour ceux présentant une interface graphique, une logique visuelle pas toujours "logique").

Avec l'apparition d'InShape 1, un logiciel aux performances professionnelles,  la création d'image de synthèse devenait raisonnablement accessible au plus grand nombre grâce à un coût trés compétitif allié à une interface graphique Gem particulièrement abordable. 

Les qualités d'InShape 1 était vraiment nombreuses:

• Intégration de 4 modules en une seule application (profilage 2D, modélisation 3D, composition de scène 3D, calcul d'image et d'animation.
• Rendu raytracing avec effet d'ombrage, transparence, réflexion et bien d'autres paramétres.
• Interface graphique claire et lisible permettant une mise en oeuvre rapide et intuitive des puissantes fonctions proposé par InShape (sans une interface accessible, la plus puissante des fonctions est comme un roi nu).

Toutefois, un certain nombre de points limitaient l'efficacité d'InShape 1. Tout d'abord l'impossibilité d'importer des objets 3D autre que le format IOB (format des objets 3D d'InShape) et l'impossibilité d'importer le format vectoriel 2d CVG de Calamus dans l'éditeur de profil d'InShape.

Par ailleurs, l'absence de module d'importation du format DXF (version 3d autocad), était un gros handicap. Prenons le cas d'un architecte par exemple, utilisant le logiciel de modélisation architecturale "ZZ Volume". Quand on connait le coût horaire de modélisation d'un bâtiment, il était inconcevable de tout remodéliser le bâtiment dans InShape (d'autant que les fonctions de modélisation d'InShape sont bien moins productives que celles de ZZ Volume).
Dans l'univers Atari, un logiciel comme InShape représentait une valeur de référence au même titre que ZZ Volume ou Calamus dans leur domaine respectif. Toutefois l'absence de "transversalité" entre les applications majeures de l'univers GEM n'était pas un atout au regard des usagers professionnels.

Par ailleurs, InShape 1 ne fonctionnait que en résolution graphique TT moyenne (640x480x16 couleurs) et avec une interface certes excellente mais non Gem. InShape 1 était programmé pour exploiter au mieux le tout nouveau TT et il était trés fortement lié aux capacités "Hard" du TT et du Falcon. Au début, le TT et le Falcon étaient des nouvelles machines et cette spécificitée technique de programmation d'InShape était payante à courte terme pour obtenir un maximum de rapidité de calcul (qui est le but principal recherché immédiat).

Mais l'évolution du matériel informatique se faisant trés rapidement. Atari n'a pas su faire évoluer à temps le TT, le Falcon et son systême d'exploitation.

Plus d'un an aprés la sortie d'InShape 1, une version 2 d'InShape est sortie tenant compte des nécessaires améliorations (interface GEM et par voie de conséquence fonctionnement dans toute les résolutions graphiques à partir de 640x480 permettant notamment la gestion des cartes graphiques type Matrix en 256 ou 16 millions de couleurs, importation 3D d'autres formats, accélération du rendu, etc ...)

Toutefois, le "train" était passé et la vitesse de calcul offert par un TT n'était plus suffissante au regard des besoins des professionnels (et comparativement à la progression de ce qui se faisait sur les autres systêmes).

L'apparition de systêmes alternatifs comme MagicMac ou MagicPC, permettant d'utiliser de nouveaux ordinateurs encore plus puissants, offraient l'opportunité d'une troisième vie pour InShape. Malheureusement, la programmation trop spécifique de InShape au "hard" du TT et du Falcon reléguait ce logiciel au rang de somptueuse démo mais guère viable en usage professionnel.

InShape 1 et InShape 2 étaient dans l'impossibilité technique de fonctionner avec la gamme des systêmes d'exploitation Magic (systême d'exploitation permettant le fonctionnement des logiciels Gem Atari sur un micro ordinateur Apple ou PC).

Par un concours de circonstance mais surtout beaucoup de volonté, une équipe d'indépendants s'est constituée (InShape Team) pour retrouver les sources et reprendre le développement d'InShape.

Avec InShape 3 nous voulions au moins atteindre un objectif:
Libérer InShape de son carcan programmatique 68030 et DSP (car dorénavant dépassé) et lui permettre d'évoluer vers les nouveaux systêmes d'exploitation de la gamme Magic plus performants que les TOS vieillissants. Nous pensons avoir aujourd'hui réalisé notre objectif et InShape peut s'exprimer sur des ordinateurs puissants tout en restant en compatible avec l'univers du systême GEM des ordinateurs Atari.

Avec cette version 3, InShape est aujourd'hui potentiellement prêt pour affronter son évolution. Car outre une parfaite compatibilité dorénavant avec les systêmes MagicAtari, MagicMac et MagicPC, InShape 3 propose de nouvelles fonctionnalitées qui le rende encore plus convivial et productif.

L'idée du projet InShape 3 est trés vieille, mais la concrétisation du projet a démarré en 2000/2001.  Deux ans de travail plus tard, InShape 3 est enfin proposé aux utilisateurs qui veulent bien continuer l'aventure du TOS/GEM.

Nous pensons que le TOS mais surtout le GEM (l'interface graphique de l'OS Atari) reste un trés bon systême.